voyages et aventures! Pourquoi aller vers l'inconnu?
travail du 6 avril au 14 avril LE CONTE PHILOSOPHIQUE POUR REFLECHIR! faire semblant de voyager pour faire comprendre ce qui se passe chez nous...
Séance 3
LECTURE
Gulliver enchainé par les Liliputiens !
Gulliver arrive dans un pays inconnu. Il s’endort …
. Au bout de ce temps-là, m’étant éveillé, j’essayai de me lever ; mais ce fut en vain. Je m’étais couché sur le dos ; je trouvai mes bras et mes jambes attachés à la terre de l’un et de l’autre côté, et mes cheveux attachés de la même manière. Je trouvai même plusieurs ligatures très minces qui entouraient mon corps, depuis mes aisselles jusqu’à mes cuisses. Je ne pouvais que regarder en haut ; le soleil commençait à être fort chaud, et sa grande clarté blessait mes yeux. J’entendis un bruit confus autour de moi, mais, dans la posture où j’étais, je ne pouvais rien voir que le soleil. Bientôt je sentis remuer quelque chose sur ma jambe gauche, et cette chose, avançant doucement sur ma poitrine, monter presque jusqu’à mon menton. Quel fut mon étonnement lorsque j’aperçus une petite figure de créature humaine haute tout au plus de trois pouces, un arc et une flèche à la main, avec un carquois sur le dos ! J’en vis en même temps au moins quarante autres de la même espèce. Je me mis soudain à jeter des cris si horribles, que tous ces petits animaux se retirèrent transis de peur ; et il y en eut même quelques-uns, comme je l’ai appris ensuite, qui furent dangereusement blessés par les chutes précipitées qu’ils firent en sautant de dessus mon corps à terre. Néanmoins ils revinrent bientôt, et l’un d’eux, qui eut la hardiesse de s’avancer si près qu’il fut en état de voir entièrement mon visage, levant les mains et les yeux par une espèce d’admiration, s’écria d’une voix aigre, mais distincte : « Hekinah Degul ». Les autres répétèrent plusieurs fois les mêmes mots ; mais alors je n’en compris pas le sens. J’étais, pendant ce temps-là, étonné, inquiet, troublé, et tel que serait le lecteur en pareille situation. Enfin, faisant des efforts pour me mettre en liberté, j’eus le bonheur de rompre les cordons ou fils, et d’arracher les chevilles qui attachaient mon bras droit à la terre ; car, en le haussant un peu, j’avais découvert ce qui me tenait attaché et captif. En même temps, par une secousse violente qui me causa une douleur extrême, je lâchai un peu les cordons qui attachaient mes cheveux du côté droit (cordons plus fins que mes cheveux mêmes), en sorte que je me trouvai en état de procurer à ma tête un petit mouvement libre.
Alors ces insectes humains se mirent en fuite et poussèrent des cris très aigus. Ce bruit cessant, j’entendis un d’eux s’écrier : Tolgo Phonac »
Jonathan Swift, Voyages de Gulliver, 1726.
LANGUE
1/ Donne le temps et le mode des formes verbales surlignées .
2/ Relève une phrase de type exclamatif
3/ Cherche deux mots de même famille que a)« hardiesse » b)« créature » c)« ligature »
4/ Quel est le temps utilisé pour marquer les actions du narrateur et des créatures ?
COMPREHENSION
1/ Quelles expressions donnent au lecteur l’impression que les créatures sont petites ?
2/ Par quels adjectifs le narrateur marque t-il son étonnement et sa peur.
3/ Quels sentiments animent les créatures ? Relève au moins deux expressions qui le prouvent.
.
REECRITURE
Ecris cet extrait en imaginant que le narrateur et en compagnie d’un ami. Tu remplaces « je » par nous et tu fais toutes les modifications nécessaires .
«Au bout de ce temps-là, m’étant éveillé, j’essayai de me lever ; mais ce fut en vain. Je m’étais couché sur le dos ; je trouvai mes bras et mes jambes attachés à la terre de l’un et de l’autre
côté, et mes cheveux attachés de la même manière. Je trouvai même plusieurs ligatures très minces qui entouraient mon corps, depuis mes aisselles jusqu’à mes cuisses. Je ne pouvais que regarder
en haut »
Ecris cet extrait au présent
J’en vis en même temps au moins quarante autres de la même espèce. Je me mis soudain à jeter des cris si horribles, que tous ces petits animaux se retirèrent transis de peur.
TRAVAIL
LIRE CE TEXTE SEMAINE 16 MARS /24 MARS
Je vous fais confiance ! Vous allez vous plonger dans cette activité et vous compléterez votre cahier de français au jour le jour.
Vous indiquez la date du jour de ce travail - comme un journal de bord
Illustrez et faites -vous un joli cahier...
SUR LE CAHIER, pour chaque texte
ECRIRE LA DATE DU JOUR
FAITES LES QUESTIONS OU EXERCICES
FAITES VOTRE BILAN SELON CE MODELE;
1/ ce que j'ai appris du contenu du texte
2/ ce que je sais sur l'auteur, pourquoi il a écrit ce texte et/ou quel type de texte il a écrit
3/ je recopie proprement cinq mots ou expressions qui me plaisent
POUR CEUX QUI N'ONT PAS PU REALISER LEUR QUESTIONNAIRE SUR LES TEMPS COMPOSES , voila une fiche de travail , de quoi vous entraîner....Rendez-la moi!
NOM………………………………………………………………………….
EVALUATION GRAMMAIRE
1/ soit le verbe donner, 1er groupe /4
Donne la 1ère personne du singulier et la3ème personne du pluriel de ce verbe à :
Futur antérieur……………………………………………………………………………………………………..
Plus-que –parfait…………………………………………………………………………………………………..
Présent de l’indicatif………………………………………………………………………………………………
Passé simple …………………………………………………………………………………………………………
2/ Transforme ces phrases déclaratives en phrases injonctives grâce à l’impératif /3
Tu fermes la porte……………………………………………………………………………………….
Nous faisons nos devoirs……………………………………………………………………………
Vous lisez votre manuel………………………………………………………………………………
3/ Donne le temps des formes verbales suivantes : /6
Tu as fait………………………………………………………………………………………………………………………….
Nous avions fait……………………………………………………………………………………………………………..
Il aura terminé………………………………………………………………………………………………………………..
Je regarderai…………………………………………………………………………………………………………………….
Il observa…………………………………………………………………………………………………………………………….
Nous eûmes écrit…………………………………………………………………………………………………………………..
4/ Transforme ces phrases déclaratives en phrases exclamatives :
Tu manges des pâtes à 8 heures du matin……………………………………………………………………………
Vous êtes belles ………………………………………………………………………………………………………………....
semaine du 16 mars 2020
lire ce texte et répondre aux questions pour le 24 mars
Nouvelle terre à l’horizon !
Le 11 octobre 1492, 33 jours après avoir quitté les Canaries (iles espagnoles au Nord de l’Afrique), l’équipage de la Santa Maria voit se profiler la terre ! Dans son journal de bord, Christophe Colomb relate le premier contact avec la population indigène1.
Jeudi 11 octobre
Moi, afin qu’ils nous aient en grande amitié et parce que j’ai connu qu’ils étaient gens à se rendre et convertir bien mieux à notre Sainte Foi par amour que par force, j’ai donné à quelques-uns d’entre eux quelques bonnets de couleur et quelques perles de verre qu’ils se sont mises au cou, et beaucoup d’autres choses de peu de valeur dont ils eurent grand plaisir ; et ils nous firent tant d’amitié que c’était merveille. Ensuite, ceux-là venaient, nageant, aux chaloupes des navires dans lesquelles nous étions, et ils nous apportaient des perroquets, du fil de coton en pelotes, des sagaies et beaucoup d’autres choses qu’ils échangeaient contre d’autres que nous leur donnions, telles que petites perles de verre et grelots. Mais il me parut qu’ils étaient des gens très dépourvus de tout. Ils vont nus, tels que leur mère les a enfantés, et les femmes aussi, toutefois je n’en ai vu qu’une, qui était assez jeune. Et tous les hommes que j’ai vus étaient jeunes, aucun n’avait plus de trente ans ; ils étaient tous très bien faits, très beaux de corps et très avenants de visage, avec des cheveux quasi aussi gros que le crin de la queue des chevaux, courts et qu’ils portent jusqu’aux sourcils, sauf en arrière, quelques mèches qu’ils laissent longues et jamais ne coupent. Certains d’entre eux se peignent le corps en brun, et ils sont tous comme les Canariens, ni noirs ni blancs, d’autres se peignent en blanc et d’autres en rouge vif, et d’autres de la couleur qu’ils trouvent. Certains se peignent le visage et d’autres tout le corps ; certains se peignent seulement le tour des yeux et d’autres seulement le nez. Ils ne portent pas d’armes ni même ne les connaissent, car je leur ai montré des épées que, par ignorance, ils prenaient par le tranchant, se coupant. Ils n’ont pas de fer ; leurs sagaies sont des bâtons sans fer, et certaines ont à leur extrémité une dent de poisson, et d’autres différentes choses. Tous sont pareillement de belle stature, de belle allure et bien faits. [...] S’il plaît à Notre Seigneur, au moment de mon départ, j’en emmènerai d’ici six à vos Altesses pour qu’ils apprennent à parler. Je n’ai vu dans cette île aucune bête d’aucune sorte sauf des perroquets.
CHRISTOPHE COLOMB, La Découverte de l’Amérique, traduction de Soledad Estorach et Michel Lequenne, © Éditions La Découverte, 2015.
RECOPIE LES QUESTIONS SUIVANTES ET REPONDS
A quels temps sont les formes verbales en rouge?
Qu'est-ce qui étonne l'auteur? Comment comprends-tu cet étonnement?
Pourquoi le présent est-il utilisé ?
Pourquoi y a-t-il une date au début du texte?
Qui écrit et à qui?
Donne deux synonymes de "amitié" avenants"
Que prévois de faire l'auteur? Que penses-tu sur ce sujet?
semaine du 30 mars au 3 avril
SEANCE 3
LIRE CE TEXTE ET REALISE LES QUESTIONS
Le plus excellent fruit de l’Amérique
En 1556, Jean de Léry, un protestant originaire de Bourgogne, cherche à échapper aux persécutions. Il part fonder une colonie au Brésil. Dans son récit, rédigé en 1578, il relate sa vie quotidienne et ses nombreuses découvertes.
Quant aux plantes et aux herbes dont je veux aussi faire mention je commencerai par celles qui, à cause de leurs fruits et de leurs effets, me semblent les plus excellentes. Premièrement, la plante qui produit le fruit nommé par les sauvages ananas, est de forme semblable aux glaïeuls, et encore ayant les feuilles un peu courbées et cannelées (striées, creusées de petits sillons) tout autour, elles s’approchent plus de celles de l’aloès. Elle croît aussi non seulement amoncelée comme un grand chardon, mais son fruit aussi, qui est de la grosseur d’un melon moyen, et ressemble à une pomme de pin, sans pendre ni pencher d’un côté ni de l’autre, pousse comme nos artichauts. Et du reste, quand ces ananas sont venus à maturité, étant de couleur jaune azuré, ils ont une telle odeur de framboise, que non seulement en allant par les bois, et les autres lieux où ils croissent, on les sent de fort loin, mais aussi leur goût fondant dans la bouche est naturellement si doux qu’il n’y a confiture de ce pays qui les surpasse : je soutiens que c’est le plus excellent fruit de l’Amérique.
Jean de Léry, Histoire d’un voyage fait en terre de Brésil, 1580
LANGUE
1/ Relève un présent d’énonciation et un présent de description.
2/ Retrouve l’infinitif des verbes : il croît, je soutiens,
3/ J’ai surligné en jaune des PARTICIPES PASSE : dis à quel mot ils se rapporte et justifie leur terminaison.
Ex ; les Indiens sont capturés : c’est un masculin pluriel
4/ Réécris la phrase soulignée au pluriel « elles croissent…… » et fais toutes les transformations
COMPREHENSION
1/ Relève les comparaisons que tu repères dans ce texte
2/ Pourquoi l’auteur les utilise-t-il ?
3/ Quelles sensations sont utilisées dans ce texte ( vue, odorat, ouïe, toucher, goût)
Justifie par des éléments du texte
ECRITURE - 4 /5 lignes pas plus
CHOISIS UN FRUIT un peu bizarre et amuse-toi à le décrire à quelqu’un qui n’en a jamais vu